Née à East Dulwich, (Londres), en 1897, décédée à Hampstead en 1968, cette enseignante a écrit plus de 500 livres (source : Ricochet-Jeunes). Avec ses romans traduits en plus de quarante langues, elle est la quatrième auteur le plus traduit après Agatha Christie, Jules Verne et William Shakespeare.
Ecrire autant de romans, sans parler des nouvelles et des albums, me paraît relever du tour de force.
Elle a publié des ouvrages de 1922 à 1975, et quelques titres sont parus après sa mort.
Ecrire autant de romans, sans parler des nouvelles et des albums, me paraît relever du tour de force.
Elle a publié des ouvrages de 1922 à 1975, et quelques titres sont parus après sa mort.
Enid Blyton a bercé ma jeunesse tout comme celle de nombreux autres enfants. Elle fait partie de ces personnes auxquelles je dois mon amour de la lecture et c'est elle qui m'a transmis le goût du mystère :-)
J'ai longtemps pensé que mes premières amours avec Enid Blyton coïncidaient avec mes premiers emprunts à la bibliothèque de l'école élémentaire. Nous venions alors de déménager, et je ne me souviens pas d'avoir emprunté des livres à l'ancienne école. Je n'ai jamais lu Oui-Oui ni Jojo Lapin.
Mais un jour où je fouillais dans les albums de ma petite enfance, mis soigneusement de côté par mes parents, j'ai retrouvé La petite charrette, dédicacé en décembre 1968 par ma Marraine. J'ai donc constaté que j'avais "rencontré" Enid Blyton bien avant sans le savoir et qu'elle fut présente dès mes plus jeunes années. J'ai eu la chance, aussi, que, toute petite, on me lise des histoires.
J'ai un certain goût pour le "vintage", les design un peu rétro (pas dans tous les domaines) et j'adore feuilleter des albums ou des livres anciens. Peut-être tout simplement parce qu'inconsciemment j'y associe de bons souvenirs.
En primaire, mon premier contact avec Enid Blyton - et je pense que si elle m'avait entendu prononcer son nom à l'époque façon 100 % Frenchie, elle aurait eu les cheveux qui se seraient dressés sur la tête, ou plus probablement ne se serait pas reconnue elle-même- eut lieu avec Le Mystère de la cascade, dans l'édition ci-dessous. Je me rappelle parfaitement de la couverture et du mystère de cette cascade qui dissimulait en fait un passage secret.
J'ai dévoré avec enthousiasme tout ce que la bibliothèque de ma classe proposait et j'ai continué ensuite à la bibliothèque municipale. Mes premières fréquentations d'une bibliothèque municipale datent d'ailleurs de cette époque, suite à notre déménagement. Il devait probablement en avoir une là où nous habitions auparavant, bien que le village soit microscopique, mais je pense que la personne qui me gardait n'avait pas la possibilité de m' y conduire (et peut être d'ailleurs la question ne s'est-elle jamais posée)
A présent nous demeurions "en ville" (2 000 habitants), à 400m de la bibliothèque et au tout début c'est mon grand-père qui me conduisait dans ce paradis et prenait son mal en patience le temps que je parcours les rayonnages.
Je me rappelle d'une de ses réflexions : "Tu te souviens que ça ferme avant la nuit ?" :-)
Je me souviens particulièrement de certains titres comme Le Mystère du chat siamois.
Après avoir épuisé tous les Mystères que je trouvais à me mettre sous la dent, j'ai découvert le Club des Cinq qui a pris le relais. Je ne me souviens plus du titre que j'ai lu en premier mais ces quatre enfants et leur chien m'ont accompagnée de longues heures durant. Je les lisais et les relisais. Le Club des Cinq et le vieux puits, Le club des cinq aux sports d'hiver ainsi que Le Club des Cinq (où la maison des parents de Claude livre ses secrets) comptaient parmi mes préférés. J'enviais leurs aventures mais j'avais aussi noté qu'ils passaient l'année scolaire en pension, ce qui me paraissait assez redoutable.
Je n'ai en revanche jamais trop accroché avec le Clan des sept... cela commençait à faire beaucoup de monde et je préférais les retrouvailles spontanées du Club des Cinq lors de vacances aux réunions secrètes avec mot de passe. Je ne me souviens plus non plus s'ils avaient un chien tout un autre animal de compagnie mais le chien Dagobert n'est pas étranger à mon amour du Club des Cinq :-)
Ce brave Dago, dessiné par Jeanne Hives
(Le club des 5 en péril - 1962)
François et Dagobert, vus par Simone Baudoin
(Le club des cinq contre-attaque - 1955)
Lorsque, collégienne, je suis allée en Angleterre, ma correspondante m'a offert un exemplaire en anglais des aventures des Famous Five.
J'ai pris plaisir à relire quelques titres du Club des Cinq avec mes enfants, l'un d'entre eux en particulier aimait bien leurs aventures. J'en ai été un peu surprise, l'ambiance est quand même un peu désuète... sans doute le goût du mystère et de l'aventure est-il intemporel. Et du fait que beaucoup des aventures se déroulent en extérieur dans un environnement naturel permet-il d'atténuer l'absence d'ordinateurs et de téléphones portables. L'amitié, pouvoir aller camper sur une île sans avoir les parents sur le dos est toujours appréciable.
Outre le cadre, il arrive aussi qu'on sente l'empreinte de l'époque au détour d'une page, par un mot tout bête : connaissez-vous encore beaucoup de personnes qui appellent un couloir un "corridor" ?
Il devait y avoir une attente car Claude Voilier a repris les personnages pour une série d'aventures dont beaucoup se déroulent après 1995 (quelques autres avant, dès 1976). La nouvelle série s'appelle Les Cinq mais je n'ai qu'un titre dans cette nouvelle collection, le "fiston" avait vraiment le goût de la 1ère version.
Il devait y avoir une attente car Claude Voilier a repris les personnages pour une série d'aventures dont beaucoup se déroulent après 1995 (quelques autres avant, dès 1976). La nouvelle série s'appelle Les Cinq mais je n'ai qu'un titre dans cette nouvelle collection, le "fiston" avait vraiment le goût de la 1ère version.
Après le Club des Cinq, d'autres auteurs ont pris le relais. Je me suis passionnée pour les enquêtes d'Alice de Caroline Quine. J'ai découvert plus tard que Caroline Quine n'existait pas en tant que personne (d'ailleurs le nom exact est Carolyn Keene, quelle idée saugrenue de le franciser...) mais regroupait en fait plusieurs auteurs. Comment ?? Caroline Quine n'existait pas vraiment ??? J'ai reçu un choc !! (rire) Je n'ai pas étudié la question de près mais je pense qu'il y a quand même eu une "Karolyn Keene" au début, quelqu'ait été son vrai nom, et que d'autres y ont succédé car il y a toute une série qui a quand même "un air de famille"...
Puis, pour en revenir à l'Angleterre, j'ai lu mon 1er Agatha Christie : Dix petits nègres qui ne compte pas parmi mes préférés car je trouve l'histoire trop "tirée par les cheveux"...
Puis, pour en revenir à l'Angleterre, j'ai lu mon 1er Agatha Christie : Dix petits nègres qui ne compte pas parmi mes préférés car je trouve l'histoire trop "tirée par les cheveux"...
Qu'en penses-tu, Dagobert ? ;-)
Et Dagobert frappa de la queue par terre en signe d'approbation, avec un sonore "Wouf" (Le club des 5 en roulotte)
Publié dans le cadre du Mois Anglais chez Lou et Titine
J'ai encore le mystère de chien savant, de l'île aux mouettes , du nid d'aigle dans ma bibliothèque! Et aussi qq Alice "ROI" comme je disais à l'époque ( alors que je crois qu'elle s'appelle Nancy Drew en anglais!)Nous avons suivi un peu le même parcours littéraire.
RépondreSupprimerJ'ai lu une bio d'E. Blyton, j'ai découvert qu'alors qu'elle faisait rêver des millions d'enfants dans le monde, elle etait odieuse avec les siens! et aussi avec son mari!
On ne devrait pas toujours en chercher trop sur les écrivains! :o)
Bon week-end!
Oui, Alice Roy s'appelle Nancy Drew en anglais :-)
SupprimerJe me souviens qu'à l'époque les Etats Unis me paraissaient totalement exotiques et surtout extraordinairement lointains. Je n'aurais jamais imaginé alors avoir la possibilité d'y aller un jour. Je n'y suis encore jamais aller mais c'est devenu envisageable... Entre les voyages de certains et les déplacements professionnels des autres, ils font partie d'un cadre familier maintenant. Ils sont devenus "proches".
J'ignorais ce que tu dis d'Enid Blyton :-(. Tu as raison, parfois on tombe de haut. C'est particulièrement triste pour ses enfants.
"Enid Blyton et le club des cinq", François Rivière , ed. Les Quatre Chemins.2004
RépondreSupprimerMerci Malyss.
SupprimerOh, merci merci merci pour ce billet rétro !! :-)
RépondreSupprimerAvec plaisir :-)
SupprimerOh my... souuuuvenirs! Merci pour ce billet!
RépondreSupprimerOui, un petit retour en enfance :-)
SupprimerJ'adorais le Club des Cinq et surtout Dagobert. J'en ai lu pas mal dans les années 90. :)
RépondreSupprimerMerci pour ces bons souvenirs.
Ca ne me rajeunit pas....
RépondreSupprimerJe n'associais pas du tout au club des cinq mais il faut dire que je ne lisais pas cette série, curieusement... j'aime beaucoup les illustrations de ces éditions et découvre ainsi l'auteur :)
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