lundi 26 août 2013

Série policière victorienne - Inspecteur Webb de Lee Jackson

Je me suis laissé tentée par une série policière victorienne écrite par Lee Jackson et publiée chez 10/18.

Lee Jackson est un passionné du Londres victorien, décor de ses romans policiers historiques. Après Les secrets de Londres, sélectionné en 2003 pour l'Ellis Peters Historical Dagger Award, il a publié 5 romans dont Le cadavre du métropolitain, Les bienfaits de la mort, et plus récemment, Une femme sans peur. Membre de la Crime Writers Association, il anime également un site consacré à l'histoire sociale et culturelle de l'Angleterre victorienne : http://www.victorianlondon.org/
(Présentation de 1'auteur par l'éditeur)

Pour l'instant j'ai lu trois titres :

Le cadavre du métropolitain
Titre original : A Metropolitan murder
Traduit de l'anglais par Alexis Champon
Editions 10/18, Département d'Univers Poche, 2007 pour la traduction française

Quatrième de couverture :
A la fin du XIXème siècle, Londres est une cité tentaculaire aussi monstrueuse que fascinante où le crime s'épanouit sans vergogne. Cette capitale est le terrain de chasse de Decimus Webb, l'inspecteur de Scotland Yard au flegme tout britannique... Lorsqu'une jeune femme est étranglée dans le métro fraîchement inauguré, la presse s'empare de l'affaire, et le public en émoi réclame l'arrestation du "meurtrier du métropolitain". L'inspecteur Webb aura besoin de toute sa clairvoyance pour progresser dans cette enquête qui va l'entraîner dans les taudis londoniens jusqu'au "Foyer d'Holoborn pour femmes repenties", dirigées par l'intraitable Miss Philomena Sparrow.


Les bienfaits de la mort
Titre original : The Welfare of the Dead
Traduit de l'anglais par Alexis Champon
Editions 10/18, Département d'Univers Poche, 2007 pour la traduction française

Quatrième de couverture :
Deux jeunes prostituées sont retrouvées sauvagement assassinées dans une maison close de Londres.Dans la main de l'une des victimes, un morceau de papier sur lequel est inscrite une énigmatique citation biblique. Quelques jours plus tard, un cadavre est volé dans un cimetière de la capitale. L'inspecteur Decimus Webb de Scotland Yard suspecte rapidement  un lien entre ces deux macabres affaires. Si Webb connait par coeur les dédales crasseux et les maisons cossues de la capitale britannique, il est aussi aguerri aux turpitudes de l'âme humaine. Ses investigations vont bientôt le mener jusqu'à un honorable homme d'affaires et bon père de famille, Jasper Woodrow. Au cœur des faux-semblants de la société victorienne, Webb devra user de sa légendaire perspicacité s'il veut empêcher un nouveau meurtre...


Le jardin des derniers plaisirs
Titre original : The Last Pleasure Garden
Traduit de l'anglais par Eric Moreau
Editions 10/18, Département d'Univers Poche, 2008 pour la traduction française

Quatrième de couverture :
Dans le quartier de Chelsea, à Londres, les Jardins de Cremorne sont un lieu de plaisir très prisé. Malgré une réputation sulfureuse, les Londoniens s'y pressent chaque soir pour oublier la grisaille quotidienne, dans un tourbillon d'alcool, de musique et de lumière. Mais au printemps 1875, un sinistre personnage surnommé "La Cisaille" fait régner la terreur en s'attaquant à de jeunes clientes. Par ailleurs, un homme d'église en croisade contre le vice en général et Cremorne en particulier est victime de menaces signées : "La Cisaille". Lorsqu'une de ses domestiques meurt assassinée, le plus fin limier de Scotland Yard, l'inspecteur Decimus Webb et son équipier, le zélé sergent Bartleby, sont chargés de l'enquête. Loin des conclusions hâtives, armé de son imperturbable flegme et de son ironie mordante, Webb se lance dans une chasse à l'homme patiente et déterminée qui lui réserve bien des surprises.


J'ai trouvé les intrigues bien construites et maintenant le suspense jusqu'au bout. Mais... je suis chaque fois restée un peu à distance. Peut-être parce que finalement on ne sait pas grand  chose de l'inspecteur Webb, si ce n'est le lieu où il vit et qu'il est âgé d'environ cinquante ans. Il est  bougon et apostrophe souvent son équipier, ce qui ne ne rend guère sympathique. Il demeure froid et flou.
C'est dommage car l'ambiance victorienne est par contre assez travaillée.
Les personnages principaux sont ceux autour duquel l'intrigue se noue, à chaque fois le lecteur devient le témoin privilégié de la vie d'un groupe de personnes qui ont un rapport plus ou moins direct avec l'intrigue et le puzzle se met en place à la fin... mais ce fut à chaque fois une lecture agréable, sans plus.

Du même auteur j'ai encore dans ma bibliothèque Les secrets de Londres.

Je préfère la série victorienne Charlotte et Thomas Pitt d'Anne Perry, je trouve que les personnages y sont plus hauts en couleur, plus vifs, plus pétillants, le caractère de chaque personnage est plus développé.


Lu dans le cadre du challenge I love London chez Maggie et Titine et du Challenge Victorien chez Arieste, ainsi que du challenge British Mysteries chez Lou et Hilde
















La duchesse de Bloomsbury Street - Helene Hanff

La duchesse de Bloomsbury Street- Helene Hanff
Titre original : The duchess of Bloomsbury Street
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) préfacé et annoté par Jean-Noël Liaut
Editions Payot, 2002 pour la traduction française, 190 pages

Il s'agit  de la suite de 84, Charing Cross Road.
J'ai retrouvé avec plaisir Helene qui  vient enfin séjourner en Angleterre. C'est assez émouvant de la voir réaliser le rêve de sa vie, d'autant plus que ce sont aussi ses premières vacances.
Elle tenait tant à ce voyage que manifestement elle l'a entrepris bien qu'elle ait du subir une intervention chirurgicale juste avant.
Helene est toujours la même, franche, pleine d'humour, sans détour.
Le style de ce livre est toutefois différent du précédent : Helene tient le journal de son voyage alors que 84, Charing Cross Road est un roman épistolaire.
On y sent clairement, à son enthousiasme, son émotion pour visiter les hauts lieux où ont vécus ses auteurs préférés, son amour de la littérature.
Par contre, je ne connaissais pas la plupart des lieux en question (sauf de nom pour certains) et de ce fait j'ai ressenti par moments une certaine distance avec le récit.


Il s'agit de mon 1er article dans le cadre du challenge I Love London organisé par Titine et Maggie.


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