mardi 4 juin 2013

La librairie Tanabe - Miyabe Miyuki

La Librairie Tanabe - Miyabe Miyuki
Récits traduits  du japonais par Annick Laurent
Editions Picquier Poche, 1999, 222 pages


Quatrième de couverture :
Monsieur Iwa est libraire à Tôkyô. Dans la librairie Tanabe, avec l'aide de son petit-fils, féru de littérature, il vend des livres d'occasion. Mais, par l'intermédiaire de leurs clients, tous deux vont se retrouver impliqués dans des histoires de meurtres ou de morts étranges. Une grande perspicacité et une clairvoyance certaine alliées  une solide culture leur permettront de jouer les détectives amateurs.
Il est vrai qu'ils seront conduits à découvrir les coupables grâce au titre d'un livre, ou au détour d'une phrase : clé de toutes les énigmes.

A propos de l'auteur :
Miyabe Miyuki, née en 1960, est un des grands noms de la littérature policière contemporaine au Japon. Elle a reçu de nombreux prix, dont le Ooru Yomimono (le "Goncourt du policier") en 1993 pour Kasha (Une carte pour l'enfer, traduit chez Stock) qui lui valut la reconnaissance de ses pairs et du public.

Mon avis :
Ce livre est un recueil de cinq nouvelles : De terribles années, Mort sans mot dire, Le Clairon menteur, Le Chasseur solitaire et Un mois de juin peut ordinaire. J'ai trouvé le duo composé du libraire et son petit-fils attachant. Il émane de ce livre une sorte d'atmosphère étrange du au fait que Monsieur Iwa, à part les contacts avec ses clients et son petit-fils, vit un peu en reclus. Il sort assez peu, se partage entre son appartement et la librairie ouverte tous les jours (à l'exception de deux jours fériés) de midi à minuit.

La librairie est au coeur des intrigues, tout comme les livres. A part dans le premier récit, chaque fois un livre  se retrouve à jouer un rôle central. J'ai trouvé le rythme assez lent, calme, donnant envie de savoir la suite mais sans que ce soit haletant. Pourtant la noirceur est au rendez-vous.
Il se dégage de ces histoires  un charme un peu désuet,  un peu suranné qui finalement convient bien à l'atmosphère d'une librairie ancienne vendant des livres d'occasions.
Les intrigues sont bien ficelées.

J'ai passé un bon moment de détente. J'aime bien les nouvelles car elles peuvent se lire quand on a juste un petit moment devant soi. Néanmoins, du même auteur, j'ai préféré les romans policiers ou fantastiques, comme Une carte pour l'enfer ou Crossfire que je n'ai pas encore chroniqué.

A l'époque où j'ai lu Une carte pour l'enfer, ces titres étaient les trois seuls que j'ai pu trouver traduits en français. Alors qu'en anglais on peut en trouver une bonne quarantaine.
Hier je suis allée sur le site internet de la librairie Junku à Paris et j'ai trouvé deux nouveaux titres : Du sang sur la toile et Le diable chuchotait, malheureusement pas encore disponibles dans le format poche.
Il existe aussi un roman pour la jeunesse  : Brave Story.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Le nez dans les livres







4 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a... longtemps et j'en garde un bon souvenir. Bonne continuation pour ce challenge !

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  2. J'ai repensé au challenge de littérature policière sur les 5 continents en le lisant. Il me semble que pour l'Asie j'avais choisi Miyabe Miyuki, mais avec Une carte pour l'enfer.

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    1. Oh la la, c'est vieux ce challenge !!!

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    2. sourire...
      Justement c'est intéressant parce qu'il y a un peu de recul.
      Pour ma part j'ai l'impression qu'avec ce livre je vais davantage rester sur le souvenir d'une ambiance qui m'a plu, des deux personnages mais je ne pense pas que je me rappellerai des histoires.

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